Le Bundestag adopte de nouvelles règles pour le remboursement des soins infirmiers à domicile
Ainsi, le § 132a, alinéa 1, phrase 4, n° 5 du SGB V stipule désormais que les recommandations-cadres des fédérations centrales au niveau fédéral ne doivent pas seulement régler les principes de la rémunération et de ses structures, y compris les exigences de transparence pour les négociations de rémunération afin de prouver les salaires conventionnels ou les rémunérations du travail effectivement payés, mais qu'elles doivent également régler, pour la première fois d'ici le 30 juin 2019, les principes de la rémunération des temps de trajet plus longs, en particulier dans les régions rurales, par le biais de suppléments incluant les soins ambulatoires conformément au livre onzième. Cette mesure vise à remédier au fait que les caisses d'assurance maladie ne souhaitent souvent payer que le temps de soins proprement dit lors des négociations sur la rémunération, mais ne veulent pas convenir d'une rémunération séparée pour les trajets parfois longs pour se rendre chez l'assuré.
En outre, les dispositions légales relatives aux accords de rémunération devant être conclus entre les services de soins et les caisses d'assurance maladie sont complétées. Ainsi, le § 132a al. 4 SGB V précise que le paiement de salaires allant jusqu'au niveau des rémunérations convenues dans les conventions collectives ainsi que des rémunérations correspondantes selon les réglementations du droit du travail des églises ne peut pas être refusé comme étant non économique. En outre, il est stipulé que le principe de stabilité des cotisations prévu à l'article 71 SGB V, qui a souvent été utilisé jusqu'à présent par les caisses de maladie pour limiter l'augmentation des rémunérations, ne s'applique pas dans ce cas. Il est en outre stipulé que le prestataire est tenu de respecter à tout moment la rémunération correspondante de ses employés et de la justifier sur demande d'une partie contractante. Le législateur étend aux soins infirmiers à domicile la réglementation déjà en vigueur dans le domaine des soins ambulatoires (article 89, paragraphe 1, phrase 4 du SGB XI) et souhaite ainsi inciter les employés à être rémunérés en conséquence.
Toutes les modifications légales mentionnées sont très bienvenues, car elles devraient constituer un soutien essentiel pour les services de soins (intensifs) lors des futures négociations sur les rémunérations. En raison des autres dispositions de la PpSG, qui créent également des incitations pour les hôpitaux afin de mieux rémunérer le personnel infirmier et notamment de retenir un nombre suffisant de soignants à l'hôpital, la lutte pour le personnel infirmier va probablement encore s'intensifier. Les services de soins ambulatoires, qui sont également actifs dans le domaine des soins à domicile, devront donc développer des concepts, ne serait-ce qu'en raison de cette pression du marché, afin de pouvoir offrir à leurs employés des rémunérations et des conditions de travail attrayantes, notamment par rapport aux employeurs hospitaliers.