Le registre de transparence : contexte et objectifs

Le registre de transparence provient de la mise en œuvre de la 4e directive européenne sur le blanchiment d'argent. L'objectif de la directive sur le blanchiment d'argent et de sa transposition nationale, la loi sur le blanchiment d'argent (GwG), est poursuivi par la loi sur les registres de transparence et les informations financières (TraFinG) entrée en vigueur le 01.08.2021. Il s'agit de créer plus de transparence afin d'endiguer le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Une mise en réseau des registres de transparence européens est également prévue, ce qui a nécessité la modification expliquée plus haut. En outre, il s'agit de clarifier la situation des entités juridiques et de leurs ayants droit économiques.

Modifications en 2022

En 2017, lorsque la directive est entrée en vigueur, l'obligation d'enregistrement et donc de transparence ne s'appliquait pas aux sociétés cotées en bourse. Celles-ci bénéficiaient d'une fiction générale de communication, de sorte qu'elles n'étaient pas soumises à de nouvelles obligations de publication en ce qui concerne le registre de transparence. La TraFinG a transformé le registre de transparence en un registre complet, ce qui a entraîné la suppression de la fiction de communication : Même les entreprises cotées en bourse doivent désormais identifier leurs bénéficiaires économiques et les communiquer au registre de manière positive. Les obligations transitoires prennent fin le 31 décembre 2022 pour les associations (notamment les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite). Pour toutes les autres, elles ont déjà expiré. Le cercle des personnes tenues de s'inscrire a également été élargi : Désormais, de nombreux acquéreurs étrangers de biens immobiliers allemands doivent également fournir des informations, de même que les trusts étrangers. En particulier, les share deals sont désormais également concernés. Contrairement à ce qui était le cas auparavant, les ayants droit économiques doivent toujours être transmis séparément, même s'ils ressortent déjà d'autres registres. En revanche, la consultation du registre est facilitée par une procédure de consultation automatique.

Importance pour la pratique

Tous ceux qui n'ont pas profité des délais de transition devraient le faire au plus vite. Toutefois, les amendes sont suspendues jusqu'à un an après la fin de la période de transition. Les modifications sont également importantes pour les sociétés civiles qui s'inscrivent au registre des sociétés à partir de 2024 dans le cadre de la nouvelle MoPeG. Elles seront ainsi également tenues de s'inscrire au registre de transparence.

Options d'action

Les nouvelles entreprises en particulier devraient respecter les délais stricts de la TraFinG, car elles ne sont pas concernées par les délais de transition. Les entreprises déjà existantes devraient avoir procédé à une inscription au plus tard un an après la fin de la période de transition qui leur est applicable, faute de quoi elles commettent une infraction administrative. Le montant de l'amende varie entre 100.000 et 5 millions d'euros. Comme les données du registre de transparence doivent être actualisées en cas de changement au sein de l'entreprise, il est recommandé de procéder à un suivi permanent. Il est également judicieux de l'intégrer dans son propre code de conduite (code de conduite).

Version : 8. nov. 2022