Succession anticipée

En application du proverbe "Il vaut mieux donner à chaud qu'à froid", de nombreux parents ou grands-parents transmettent de leur vivant une partie de leur patrimoine à leurs (petits-)enfants. Le futur héritier reçoit ainsi des liquidités ou des biens immobiliers du vivant du futur défunt. Même si le donataire hériterait de toute façon du donateur et futur testateur, il y a plusieurs raisons de transférer (partiellement) son patrimoine de son vivant, par exemple en cas de décès du donateur.

En application du proverbe "Il vaut mieux donner à chaud qu'à froid", de nombreux parents ou grands-parents transmettent de leur vivant une partie de leur patrimoine à leurs (petits-)enfants. Le futur héritier reçoit ainsi des liquidités ou des biens immobiliers du vivant du futur défunt. Même si le donataire hériterait de toute façon du donateur et futur testateur, il existe plusieurs raisons de transférer (partiellement) son patrimoine de son vivant, par exemple pour éviter les conflits d'intérêts.

  • éviter les litiges en transférant le bien en accord avec les (petits-)enfants, etc.

  • Garantie d'existence pour le donataire

  • Economies d'impôts (utilisation des abattements, le cas échéant plusieurs fois)

  • Allègement de la charge du cédant

  • Prévention d'une saisie de l'organisme d'aide sociale en cas de besoin ultérieur de soins ou de déménagement dans une maison de retraite.

  • etc.

Souvent, la transmission de biens immobiliers aux (petits-)enfants - en tant qu'anticipation de la succession - joue un rôle important. Le cédant se réserve alors souvent un droit d'usufruit ou un droit d'habitation à vie, qui doit servir à assurer sa retraite.

Mais la transmission de biens importants au futur héritier de son vivant a également des conséquences. Le transfert de patrimoine entraîne une diminution de la valeur de la succession ultérieure. La question se pose alors de savoir si la succession ultérieure doit être répartie entre les héritiers en fonction de leur part d'héritage, indépendamment des donations effectuées de leur vivant, ou si la valeur de la donation doit être prise en compte lors du partage de la succession, afin que tous les héritiers soient finalement sur un pied d'égalité en termes de valeur. De telles questions peuvent également se poser en ce qui concerne les droits potentiels à la réserve héréditaire ou à la réserve complémentaire ou leur minimisation ciblée (droit à la réserve complémentaire). C'est pourquoi - selon les souhaits du donateur - l'une des 5 solutions suivantes peut être convenue :

  • donation soumise à compensation

  • donation avec imputation

  • donation soumise à compensation et imputation

  • donation ni soumise à compensation ni soumise à imputation

  • Dotation

Chacune des 5 solutions conduit à des résultats différents au niveau de la succession et de la réserve héréditaire. Il convient donc de déterminer quelle est la "bonne" voie dans le cadre d'un conseil au cas par cas.

D'une manière générale, la transmission de son vivant n'est pas la bonne solution pour tous les futurs testateurs. Il convient par exemple de toujours garder à l'esprit la composition concrète (propre) du patrimoine. C'est pourquoi il peut être conseillé et utile de demander un conseil global sur la "planification successorale".

L'explication ci-dessus a pour but de donner un premier aperçu du thème de la succession anticipée. Elle ne saurait remplacer un conseil au cas par cas.

Si vous avez des questions concrètes ou si vous souhaitez une évaluation de votre cas, nous nous tenons à votre disposition pour un premier entretien de conseil. Le coût d'une telle consultation s'élève à 190,00 EUR maximum, TVA en sus. La durée de l'entretien et l'importance de votre patrimoine ne jouent aucun rôle.

Mise à jour : 19.07.2023