Développement individuel de directives anticipées
C'est grâce aux progrès de la science et de la technique que des patients atteints de maladies de plus en plus graves peuvent être traités et maintenus en vie. Même si les possibilités dont nous disposons aujourd'hui sont synonymes d'espoir et de chance pour de nombreuses personnes, la peur d'une prolongation des souffrances et de la mort par la médecine de l'appareil grandit. Il découle directement de la dignité humaine ancrée dans l'article 1 de la Loi fondamentale que chacun a le droit de décider librement et selon sa propre volonté si des mesures médicales doivent être prises pour lui et lesquelles. Cela devient problématique lorsque la maladie est déjà si avancée que la personne concernée n'est plus en mesure d'exprimer sa volonté sur cette question. Celui qui, dans une telle situation, ne souhaite pas que quelqu'un d'autre décide de l'opportunité et de la manière de procéder à un traitement médical ou qui souhaite soulager ses proches du poids de cette décision, peut indiquer dans des directives anticipées s'il souhaite que certaines mesures médicales soient prises ou non dans un état de maladie concrètement décrit. Les expériences de vie, les valeurs et les convictions religieuses de chacun sont aussi variées que les décisions individuelles qui en découlent et qui peuvent être intégrées dans des directives anticipées. Avant de prendre des dispositions dans ce domaine existentiel, il convient donc dans tous les cas de se faire conseiller en détail et d'être informé des possibilités et des risques.