Procès devant le tribunal du travail
Devant les tribunaux du travail, l'avocat n'est pas obligatoire en première instance, c'est pourquoi les deux parties peuvent se représenter elles-mêmes.
Lorsqu'un salarié reçoit un licenciement et qu'il souhaite s'y opposer, il doit, conformément à l'article 4, phrase 1 de la KSchG, déposer une plainte auprès du tribunal du travail dans les trois semaines suivant la réception du licenciement. S'il ne le fait pas, le licenciement est considéré comme valide. Dans le cadre d'une procédure de protection contre le licenciement, une demande de constatation de la nullité du licenciement et donc du maintien de la relation de travail est déposée.
Après le dépôt de la plainte, une date de conciliation est fixée rapidement, au cours de laquelle le tribunal du travail tentera d'abord de trouver un accord entre les parties. C'est souvent lors du rendez-vous de conciliation que l'employé apprend pour la première fois les raisons qui ont poussé son employeur à le licencier. Si aucun accord n'est trouvé lors de l'audience de conciliation, le juge fixe une date de chambre et demande à l'employeur d'exposer par écrit les motifs du licenciement en lui fixant un délai. L'employé se voit alors également accorder un délai pour répondre par écrit aux arguments de l'employeur. Lors de l'audience de la chambre, les parties peuvent encore se mettre d'accord et conclure une transaction, par exemple la fin de la relation de travail et le paiement d'une indemnité de licenciement. Si aucun accord n'est trouvé, un jugement est rendu par la chambre.
Devant le tribunal du travail en première instance, chaque partie supporte ses propres frais d'avocat conformément au § 12 a ArbGG. Même si l'on gagne, l'adversaire n'est pas tenu de rembourser ses propres frais d'avocat.
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